Jonathan O’Hear est formé comme réalisateur à Vancouver dans les années 1980, où il prend goût à manipuler la lumière, le son et la vidéo dans des contextes variés. Né en Angleterre, il grandit en Suisse et ailleurs en menant une vie relativement nomade jusqu’en 2007. Actuellement, il vit en Suisse où il travaille principalement l’espace et la lumière pour les spectacles. En 2013 il s’engage conjointement avec Foofwa d’Imobilité à la direction artistique et organisationnelle de la Cie Neopost Foofwa. Il participe à l’exposition de groupe, Lumières, en proposant trois pièces (Un aquarium, Un écran et Un parapluie), puis en 2015 à Impressions érotiques. Un projet féminin à la Fonderie Kugler à Genève où il propose une installation vidéo (Une caresse). Son travail évolue autour de trois thèmes principaux : « le langage de la lumière », « la technologie et l’interférence humaine » et « les objets éclairants ». Il s’intéresse aux limites imposées par l’utilisation de nouvelles technologies dans l’expression de la lumière. En particulier il les soumet à des interférences organiques dans l’idée que l’imperfection biologique peut transcender les limites de la technologie. Il donne aussi des workshops sur l’usage de la lumière en tant que moyen d’expression artistique, soutenus par Pro Helvetia (Pays Bas, Inde, Afrique du Sud et Mozambique).

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